Yay

Créée par Julie et fondée en 2014 à Paris, Yay est une maison française de bijoux de mode et pièces d'orfèvrerie qui propose des bijoux fins, fabriqués à la main dans leur atelier du 11ème arrondissement, avec des matériaux nobles qui résistent dans le temps. Les bijoux YAY se caractérisent par une grande finesse et une qualité irréprochable grâce à un choix de matériaux de qualité : pierres naturelles, or laminé 14 carats, argent 925, or 18 carats. Les bijoux YAY sont pensés pour être résistants et waterproof, ils se portent au quotidien sans risquer qu’ils ne changent de couleur, ne s’écaillent ou ne déteignent. On a envie de superposer et de collectionner ces bijoux dorés piqués de plein de couleurs tant ces petites pièces semblables à des porte-bonheur attirent l'œil. Chaque bijou naît par le seul pouvoir de la main, sans machine, sans soudure. Grâce à leur savoir-faire unique, l’art du fil, un geste expert qui se transmet au sein de leur atelier parisien.

  • 100%
    FABRIQUÉ À PARIS
  • 15
    ARTISANS FORMÉS EN 2 ANS AU SAVOIR-FAIRE
  • 100%
    ARTISANAL
  • 1
    FORMATION CRÉÉE EN BIJOUTERIE DE MODE

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www.yay.paris

"On a une mission qui est très S de RSE c’est-à-dire social, on relocalise un savoir faire artisanal"

Est-ce que tu peux nous présenter YAY avec tes mots ?

JULIE : Chez Yay, on crée des parures pour le corps de la femme, ces parures sont composées de bijoux fins qui s’associent entre eux pour créer les plus belles compositions.

Quel est ton parcours, qu’est qui t’a amenée à faire ce projet ?

JULIE : J’ai lancé Yay il y a dix ans, j'étais en poste chez Canal + et autodidacte du bijou, je voulais créer des bijoux de qualité, élégants, que je puisse porter au quotidien sans jamais les enlever et c’est comme ça que j’ai créé mes premiers bijoux. Je porte plus de soixante bijoux sur moi que je n’enlève jamais, c’est un peu comme de la lingerie, c’est un achat qu’on fait pour soi et qui fait ensuite partie de son identité.

Quels sont les 3 mots qui te définissent ?

JULIE : Je dirais en numéro 1, créative, j’ai toujours plein d’idées, des envies, j’aime créer des choses qui donnent des émotions aux gens, toucher cette petite corde sensible qui fait que quand la cliente essaye le bijou, elle ne peut pas repartir sans, c’est cette étincelle que j’aime créer. Ensuite, l’ambition, j’ai envie de faire des choses qui comptent et qui durent, prouver que c’est possible de créer des bijoux de qualité, employer des artisans. Je suis aussi très sensible, je suis un capteur, les décisions que je prends sont dictées par mes capteurs émotionnels, j’ai pas mal d’informations qui me viennent de la sensibilité, c’est important pour créer et comprendre les gens.

Quels sont pour toi les attributs d’un beau bijoux ?

JULIE : Un beau bijou, déjà c’est un bijou de qualité, pour moi ce qui est important, c’est le détail, les finitions, nous pratiquons un savoir faire qui nous est propre, qui est l’art du fil, tous nos bijoux sont remplis de détails liés à ce fil d’or, qu’on vient tisser, mettre en forme, torsader, j’aime que toute la partie technique du bijou soit apparente mais qu’elle fasse partie intégrante du design. Un beau bijou, c’est un bijou de qualité, avec du détail et qui est sensoriel, un bijou prend sens et vit quand il est porté, le toucher est sollicité, la vue avec les couleurs qui changent, il y’a le bruit des joncs, ça bouge, ça s'entrechoque, ça fait du bruit, un bijou sensoriel, c’est un bijou qui sollicite tous les sens et surtout le toucher.

Quel est ta pièce fétiche Yay ?

JULIE : C’est la mitaine, je ne l'enlève jamais, je me lave et fais du sport avec. C’est ma nouvelle pièce fétiche, avant c’était le bijou de corps, que je porte encore et qui se devine quand je porte un décolleté ou un crop top en été. Mais ma nouvelle pièce fétiche est le bijou de main, c’est une tendance vintage année 2000 mais pour moi l'inspiration est plus orientale, ma maman étant libanaise et mon papa sicilien.

Quel est le processus créatif chez Yay ?

JULIE : le premier déclencheur c’est l’émotion, par exemple il y a eu la lune qui se reflète sur la mer depuis la maison de ma mère, ça m’a donné une émotion et puis je dis à l'équipe que j’ai envie de raconter cette histoire. De cette histoire on fait des recherches iconographiques, et on commence à décrypter les marqueurs de cette collection. On vient aussi raconter des histoires à travers des gammes de couleurs, on utilise les pierres comme de la peinture, on vient les mélanger pour raconter une histoire, une fois qu’on a les couleurs et les marqueurs des modèles, la on mixe les techniques, et on collabore avec nos bijoutiers de l’atelier pour créer un bijou de la plus grande qualité.

Est-ce que tu t’inspires du vintage pour créer tes collections ?

JULIE : Une source d’inspiration pour moi sont les bijoux de ma mère, j'essaye, je prends des photos, je transpose, et souvent les idées naissent comme ça.

Est-ce que tu achètes du vintage pour toi aussi ?

JULIE : Oui, surtout en hiver, j’ai hyper froid tout le temps, et je trouve que les matières vintage sont très chaudes... La vraie maille, le mohair, et les pulls avec des perles, on n’en trouve plus aujourd'hui ! Je vais aussi dans la garde de robe de la famille pour les robes vintage. J’aime le charme, la culture du beau, de la belle qualité et du petit détail que je trouve dans le vintage.

Que penses-tu de l’impact carbone de la mode aujourd’hui ?

JULIE : c’est super que ce soit un sujet d'actualité, on a tout à fait raison de le mettre sur le devant de la scène, les marques aujourd’hui ont un rôles sociétales, c’est bien aussi pour une marque d’avoir une proposition de valeur qui correspond aux enjeux écologiques et aux problématiques du client. Yay par design je l’ai créé de manière plutôt écologique puisque j’ai commencé par créer moi même mes propres bijoux que j’envoyais aux client et quand j’ai grandi, j’ai délégué mais tout est resté très proche de moi, on n’a jamais délocalisé, même un atelier de logistique, tout est ici avec nous, on fonctionne en circuit très réduit, tout est fait dans notre atelier, sans machine, sans moule et sans sous traitance, l’artisan fait le bijou de A à Z puis c’est descendu à la logistique qui l'expédie au client.

Comment as tu fait pour sensibiliser ton équipe à ces sujets RSE ?

JULIE : J’ai la chance que toute l’équipe soit super engagée de base sur ces sujets, on me propose souvent des mesures, c’est un vrai drive pour les filles qui postulent chez nous, on a une mission qui est très S de RSE c’est à dire social, on relocalise un savoir faire artisanal, on propose des carrières et de l'emploi au coeur de paris, cela attire des gens qui ont tout l'éco-système RSE dans la tête.

Quelles sont les mesures phares ?

JULIE : La revalorisation des stocks dormants, c’est ce qui nous intéresse avec Imparfaite, on n’a pas de stock de produits finis par contre on a plein de stock de matières premières, on a des belles pierres, des chaînes qu’on utilise plus, c'était l’occasion parfaite de collaborer avec Imparfaite, revaloriser ces stocks de matières dormants.

As-tu une marque ou une initiative écologique qui t’a inspirée dernièrement pour Yay ?

JULIE : Asphalte, il produisent à la commande pour proposer un prix accessible sur des musts have, ils cochent toutes les cases d’une mode durable, ils engagent beaucoup la communauté avec des sondages pour savoir qu’elle est le design à créer, on aimerait bien le faire aussi, intégrer nos clientes engagées dans notre processus de création..

"Une source d’inspiration pour moi sont les bijoux de ma mère"

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