Bobbies

Bobbies crée depuis 2010 des chaussures et accessoires, inspirés d'une nonchalance parisienne libre et assumée. Une mode responsable et authentique, fondée sur des engagements écologiques et solidaires durables. Bobbies s'associe à Imparfaite, la plateforme digitale qui réveille les stocks endormis, pour une vente exclusive de modèles aux petits défauts mineurs, à prix extra doux. Des valeurs communes, une démarche responsable et éthique, l'envie de ralentir la production de produits neufs et de valoriser les "imparfaits".

  • 100%
    DES CUIRS PROVIENNENT DE TANNERIES CERTIFIÉES LWG
  • 100%
    DES PACKAGINGS EN PAPIER CERTIFIÉ FSC
  • 367 k€
    REVERSÉS À 10 ASSOCIATIONS AU COURS DES 5 DERNIÈRES ANNÉES
  • 83 k€
    REVERSÉS À L'ASSOCIATION A TREE FOR YOU (PLUS DE 10000 ARBRES PLANTÉS DANS LE MONDE)

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www.bobbies.com

"On regarde beaucoup les pieds des gens, les agences spécialisées, les défilés, et après il y a les séries, le cinéma, nos goûts perso, les gens autour de nous, les retours clients, l’inspiration vient de tout"

Pouvez-vous nous présenter Bobbies avec vos mots ?

Antoine : Bobbies est une marque créé en 2010 avec Alexis mon associé, on s’est focalisés sur un produit qu’on aimait énormément qui est le mocassin à picots plus connu sous le nom de “driving loafer”. On trouvait ce produit à la fois très élégant mais on aimait bien le côté sportif et l’offre n’était pas pléthorique. Il y avait des marques de luxe ou des marques plus abordables mais un peu poussiéreuses. Nous l’idée c'était de prendre ce produit, de faire de la très bonne qualité avec un prix accessible. On a commencé comme ça avec un marketing jeune et frais, à l'époque on avait 23 ans, on n’avait pas hérité de codes particuliers de mode, on faisait à l'instinct.

Quel est votre parcours, qu’est qui vous a encouragé à lancer ce projet ?

Antoine : On a voulu créer une chaussure pour nous et nos amis, il n’y avait pas la marque idéale à nos yeux. On avait une volonté d’entreprendre et on aimait bien la mode et donc les deux choses ont bien matché. On avait un désir de liberté donc c'était une bonne solution pour nous.

Quels sont les 3 mots qui vous définissent le mieux ?

Antoine : Amitié, on se connait depuis qu'on a 7 ans avec Alexis. Confiance et insouciance, on ne se prend pas trop la tête. Aujourd’hui, la confiance est toujours là, on essaye de garder la tête froide.

Quels sont les attributs d’une bonne chaussure selon Bobbies ?

Antoine : Qualité, style et intemporalité. La qualité c’est indispensable, quand on met un certain prix dans une paire de chaussures, on a envie que ça reste beau. Le style : on est une marque de mode, on n’a pas envie d'être suiveurs, on veut imprimer notre patte, et ça c'est quelque chose qui prend du temps. La marque a 14 ans et on a mis des années à trouver notre identité. Même si on reste une marque sobre, minimaliste, aujourd’hui les gens nous reconnaissent. Intemporalité : on est une marque de mode, on est tendance et on essaie même d’en anticiper certaines mais les produits qu'on propose, on peut les porter plusieurs saisons.

Quelle est votre pièce fétiche Bobbies et pourquoi ?

Antoine : J’aime beaucoup les boots qu’on fait. Je trouve que c’est une pièce super élégante et pratique. Il ne faut pas forcément qu’il fasse froid pour les porter et je trouve que ça donne une belle ligne. J’aime aussi beaucoup aussi toutes les sandales qu’on fait pour les femmes. On est moins contraint sur l’originalité, on peut plus s’amuser.

Quel est le processus créatif chez Bobbies ?

Antoine : On regarde beaucoup les pieds des gens. On regarde aussi les tendances via des agences spécialisées et les défilés. Il y a aussi les séries, le cinéma, nos goûts perso, les gens autour de nous, les retours clients : l’inspiration vient de tout. Ensuite pour chaque collection, on va définir un thème, un colorama, et la collection naît comme ça.

Est ce que vous vous inspirez du vintage ?

Antoine : Bien sûr, pour les chaussures femmes surtout, tout ce qu’on fait c’est des twists modernes de ce qui existait il y a 30 ans. C'est cyclique, à part dans les sneakers ou il y a une vraie créativité, sinon c’est une perpétuelle réédition.

Est ce que vous achetez du vintage pour vous aussi ?

Antoine : En mobilier beaucoup. En vêtements ça peut m’arriver mais je suis grand et j’ai du mal à trouver. J'ai des vestes en jean et des Levi’s 501 mais je trouve que ça prend beaucoup de temps de chiner la bonne pièce. J’attends qu’Imparfaite lance l’homme !

Que pensez-vous de l’impact carbone de la mode aujourd’hui ?

Antoine : On sait très bien que c’est une industrie extrêmement polluante. Après il y a plusieurs segments différents : entre l’ultra fast fashion ou des marques haut de gamme comme Bobbies, ça n'a rien à voir. Nous, sans le vouloir on est une marque qui a toujours fait très attention. Déjà quand on produit en bonne qualité, c’est durable. Ensuite, on travaille en circuit court : on fabrique au Portugal, nos tanneries sont en Italie, en Espagne ou en France, les peaux qui sont fournies aux tanneries viennent quasiment exclusivement d’Europe. On n'est pas parfait mais dans notre ADN, nous avons toujours respecté l’environnement et on accélère sur le sujet. On l’applique à la façon de faire nos boutiques, on utilise des matériaux durables, nos packaging sont en carton recyclé, on propose aux gens de prendre un dustbag plutôt que d’en fournir automatiquement. On leur propose aussi de réutiliser les cartons web (ce sont les cartons de retour qui reviennent un peu abimés mais complètement réutilisables) car c’est dommage de les jeter... C’est en cours de développement et ça pourrait nous faire économiser 20 000 à 30 000 cartons par an.

Comment fait Bobbies pour réduire son impact carbone?

Antoine : On fait plein de choses, par exemple dans le panier quand on paye, on propose de faire un don à une association qui s’appelle “A tree for you” et nous en contrepartie on fait le même don, c’est du concret. Les tanneries avec lesquelles on travaille sont toutes certifiées LWG. On a fait construire un entrepôt avec un toit en panneau photovoltaïque de 3000 m2, on en consomme 10% et le reste on le ré-injecte dans le réseau EDF. On limite les déplacements professionnels... Plein de choses comme ça.

Comment avez-vous fait pour sensibiliser votre équipe à ces sujets RSE ?

Antoine : Les gens chez Bobbies sont demandeurs, il y a plusieurs générations chez nous et les plus jeunes baignent dedans, ils sont très sensibles aux enjeux écologiques et on se retrouve autour de ces mesures là, c'est très positif. Dans les entretiens d’embauches, quand on pose la question "pourquoi Bobbies ?", souvent, ce sont nos engagements qui parlent.

"On est une marque de mode, on n’a pas envie d'être suiveurs, on veut imprimer notre patte, et ça c'est quelque chose qui prend du temps"

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